Urétroplastie en 2 temps selon la technique de Schreiter - 07/11/17
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Résumé |
Objectifs |
Dans les sténoses de l’urètre complexe antérieures et bulbaires, multi-opérés, l’urétroplastie en 2 temps avec greffe de peau mince en filet, proposée par Schreiter et Noll (Mesh Graft uretroplasty), apparaît intéressante car elle apporte une peau sans poil, avec une possibilité de reconstruction d’un tube urétral, et ce quelle que soit la longueur de la sténose [1 ]. L’objectif de cette étude a été d’évaluer la technique avec un recul suffisant.
Méthodes |
Quarante-cinq 45 patients, 59.2±7.12 ans, ont été opérés de 2005 à 2015. Neuf patients avaient un antécédent d’hypospadias péno-scrotal, multi-opérés, dont 2 présentaient une fistule péno-scrotale. Les 36 autres patients avaient été opérés d’une sténose de l’urètre selon la séquence : urétrotomie (n=3.10±0.82) puis urétroplastie (n=1.8±0.43), parfois précédée ou suivie de la mise en place de prothèse métallique (6 cas). La longueur de la sténose a été de 8,7±4.26cm. La technique comprend :
–1er temps : large mise à plat de la sténose, en gardant la face dorsale, et greffe de peau mince en filet ;
–2nd temps : 8 semaines plus tard : création d’un tube urétral à partir de la greffe cutanée.
Résultats |
La surveillance a été basée sur la qualité de vie, la débimétrie, la présence ou non d’infections urinaires, la nécessité de gestes complémentaires. Le recul a été de 5.66±2.34 ans. Aucune fistule urétro-cutanée n’a été observée. Deux patients (4,5 %) ont nécessité la réalisation d’une urétrostomie périnéale en raison de l’échec de la technique avec récidive d’une sténose complexe. La persistance ou récidive d’infections urinaires a été notée dans 31 % des cas, avec persistance de BMR dans 8/14 cas. La débimétrie n’est pas bonne avec un débit maximum moyen de 8.72±3.32mL/s, mais 72 % des patients estiment avoir une amélioration de leur qualité de vie (Figure 1, Figure 2).
Conclusion |
Cette technique en 2 temps permet la reconstruction d’un tube urétral fonctionnel dans la majorité des cas, à partir de situations complexes avec un long passé de dysurie majeure, rétention d’urine et d’infections urinaires. Elle représente une réelle alternative sur des terrains avec de lourdes comorbidités (diabète, paraplégie, antécédent de gangrène de Fournier) où l’urétroplastie en 1 temps est souvent en échec.
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Vol 27 - N° 13
P. 763-764 - novembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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